Pas de période de transition tant que les termes et les conditions du divorce n’auront pas été connus et acceptés

Mardi 3 octobre 2017
Intervention en séance plénière dans le cadre du débat sur le Brexit

Pervenche Berès (S&D). – Madame la Présidente, nous étions contre le Brexit, mais le peuple britannique a voté pour. Alors, Monsieur le Président de la Commission, jusqu’au 29 mars 2019, les Britanniques restent membres de l’Union européenne, et il est de votre devoir, en votre qualité de président de la Commission, de veiller à ce que la législation soit entièrement appliquée.

Tout d’abord concernant les droits des citoyens, qui, avant même la sortie du Royaume-Uni, sont trop souvent victimes de discriminations; concernant également la lutte contre la fraude à la TVA car, manifestement, le Royaume-Uni est devenu la plaque tournante d’une fraude générée par des importations en provenance de Chine; concernant enfin la situation à Gibraltar, qui semble être devenu une passoire pour les licences bancaires et les assurances.

Et puis, un nouvel élément est apparu récemment: la «phase de transition». Pour une fois, je vais vous surprendre, je suis d’accord avec M. Weber. Il ne faudrait pas que l’on ramène tout à cette phase de transition avant même qu’elle soit effective. La transition, nous y serons quand nous serons parvenu à un accord : 1) sur les conditions du divorce, et 2) sur les conditions de la relation future.

C’est le bon séquençage. Nous devons nous y tenir.