Union bancaire : « We do enough to take the blame; but we do not do enough to take the credit »

Pervenche Berès (S&D). – Monsieur le Président, je voudrais marquer mon accord avec M. Balz, qui dit qu’il faut continuer ce que nous avons commencé, parce que si nous ne le faisons pas, alors, selon une jolie formule: ‘we do enough to take the blame; but we do not do enough to take the credit’. Si nous pensons qu’il faut aller au bout de ce que nous avons entamé, alors, chers collègues, il nous manque encore plus que ce que vous avez mentionné. Il nous faut un back stop et une garantie des dépôts, sinon, ce que nous avons acquis se retournera contre nous. Je veux que, ensemble, nous puissions vraiment avancer de manière déterminée en ce sens.

J’entends ici ou là monter un débat sur le thème « il faut réduire les risques pour pouvoir les partager ». Mais derrière ce joli concept se cache un débat de fond sur la place des dettes souveraines. Je m’étonne que les mêmes qui refusent de tenir compte d’une approche internationale dans ce domaine, à la fois, veuillent supprimer la prise en compte des dettes souveraines de manière soutenable et, pour eux-mêmes, refusent de faire des dettes souveraines un outil qui échappe à la spéculation, en les soumettant à la taxation sur les transactions financières. Il me semble qu’il y a un moment où il faut choisir.