2015/2016

2015 aura été une année d’épreuves pour la France, pour l’Europe tant nos destins sont liés. Attentats et terrorisme,  progression de Daech et afflux de réfugiés, tension en Ukraine,  tentations de Grexit ou de Brexit, chômage et progression de l’extrême-droite…

Cela ne peut pas nous faire oublier quelques belles réussites à partir desquelles il faut construire demain, le maintien de la Grèce dans la zone euro sous l’impulsion déterminée de François Hollande, le geste d’Angela Merkel pour dire que l’Europe doit accueillir ceux qui fuient les mêmes terroristes qui nous attaquent, le prix Nobel de la Paix pour le quartet du dialogue national en Tunisie, l’accord pour l’avenir de la planète de 195 pays sous l’autorité de Laurent Fabius, lors de la conférence sur le climat à Paris.

2016 sera une année de transition, qu’elle nous soit utile pour regarder en face les défis auxquels les Européens sont confrontés, sans éluder aucune difficulté, mais avec lucidité et volonté d’agir ensemble, parce que ce qui nous réunit est plus fort que ce qui nous divise. Parce que la méthode des petits pas a créé plus d’interdépendances négatives que de solidarité de fait, nous devons redéfinir le rôle et la contribution de chacun au bien commun européen.

Pour cela ni l’Europe, ni la gauche ne peuvent rester au milieu du gué, elles doivent s’engager résolument pour redonner du sens à leur action et reconquérir la confiance des citoyens. Puissions-nous tirer des résultats de la COP21, le moteur européen et français de l’indispensable éco-socialisme !