Après le vote sur la candidature de Monsieur Juncker, le Parlement européen continue son travail pour installer la future Commission européenne avec l’audition des commissaires pressentis, dans les commissions parlementaires dont leurs futures compétences relèvent. Cet exercice démocratique original et exigeant va se dérouler, au Parlement européen, durant une dizaine de jours. Aucune question ne leur sera épargnée, d’autant plus que certaines nominations interpellent. Un Britannique proche de la City, proposé pour les affaires financières, un Espagnol émettant des doutes sur le dérèglement de la planète en charge du climat, un Hongrois fossoyeur de la liberté de la presse et de la constitution de son pays, en charge de la citoyenneté; un vice-président Finlandais qui refuse de tirer le bilan d’années d’austérité pour piloter l’investissement. Sans parler du manque criant de parité que nous dénonçons.
Nous déploierons toute notre énergie pour que la bonne personne soit mise à la bonne place dans l’architecture nouvelle que propose Monsieur Juncker. La responsabilité de cette Commission est immense pour sauver l’idée même de l’Europe, pour que notre continent renoue avec la création d’emploi et réussisse la transition écologique.