Le vote sur le résultat de l’enquête menée par le Parlement européen sur les écoutes systématiques orchestrées par la NSA (National Security Agency) où nous disons que nous n’accepterons pas la conclusion d’un accord transatlantique avec les Américains s’il n’y pas de clarification de l’utilisation des données personnelles des Européens. Nous demandons également la suspension des accords SWIFT qui permettent le transfert aux Etats-Unis de nos données bancaires. En parallèle, nous avons adopté une base législative pour la protection des données personnelles. Ces données représentent un capital considérable dont la valeur est estimée à 315 milliards d’euros. Les citoyens ont le droit à l’effacement des données personnelles, des voix de recours existent sur la façon dont les données sont traitées. En cas d’abus dans le traitement des données personnelles, nous demandons des sanctions significatives à l’égard des entreprises, à hauteur de 5% du chiffre d’affaires. C’est une grande avancée, la droite française à une exception s’y est opposée. Nous attendons les Etats membres et le Conseil pour qu’ils transforment cette base de négociation en véritable loi protectrice des Européens.