Intervention lors des questions à la Commission européenne sur le Fond d’ajustement à la mondialisation

Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, au nom de M. Daerden, permettez-moi de vous remercier de cette réponse. Nous soutiendrons évidemment toutes les initiatives qui permettront d’accélérer les procédures lorsqu’elles viennent en aide aux travailleurs victimes de licenciements dans le cadre ou de la mondialisation ou de la crise.
Simplement, nous voudrions attirer votre attention sur deux difficultés. La première, c’est que le caractère de soutien aux travailleurs doit rester la priorité. Ce qui signifie que, à travers la révision des procédures, nous nous opposerons à l’idée que le Fonds d’ajustement à la mondialisation devienne un outil parmi d’autres, par exemple d’une politique de cohésion, car alors tout l’argent communautaire, en-dehors de celui de la politique étrangère ou de la recherche et du développement, deviendra de la politique de cohésion. Nous avons des objectifs particuliers à poursuivre et il faut avoir ces outils. Le Fonds d’ajustement à la mondialisation en fait partie.
Nous vous demandons également d’articuler la gestion du fonds, en collaboration avec vos collègues commissaires, avec les autres politiques qui ont un impact dans ce domaine, que ce soit le domaine de la concurrence ou le domaine de la politique industrielle.