Le Parlement européen doit être pleinement associé à la réforme de la zone euro

Lundi 16 octobre 2017

Communiqué de presse du groupe S&D

Le Parlement européen doit être pleinement associé aux discussions à venir sur la gouvernance de la zone euro « , avertissent les responsables du groupe S&D.

Udo Bullmann, Vice-président du groupe S&D et Pervenche Berès, porte-parole du Groupe S&D, tous deux en charge des affaires économiques et monétaires ont indiqué dans une déclaration commune :

« Les socialistes et démocrates soutiennent sans réserve les progrès vers l’approfondissement de l’Union économique et monétaire européenne. Ces discussions cruciales doivent être menées de manière transparente et démocratique et non pas à huis-clos entre experts nationaux.

La récente décision de l’Eurogroupe de présenter des propositions – y compris celle du Mécanisme européen de stabilité (MES) proposant de recruter son actuel président en tant que conseiller spécial – est arrivé comme une surprise. Si cela venait à se produire, le sort de la zone euro serait entre les seules mains des experts nationaux. Il est tout à fait inacceptable que des négociations soient ainsi menées dans le dos du Parlement européen.

Pour nous, toute réforme du MES requiert un meilleur contrôle démocratique, avec une forte participation du Parlement européen.

À l’heure où plus d’Europe est nécessaire, la voix du Parlement européen, seule institution européenne démocratiquement élue, doit être entendue « .

Lundi 16 octobre 2017

Communiqué de presse du groupe S&D

The European Parliament must be fully involved in reform of the Eurozone

“The European Parliament must be fully involved in the forthcoming discussions on Eurozone governance”, warned leading S&D Group MEPs.

S&D Group vice-president responsible for economic and monetary affairs Udo Bullmann and S&D Group spokesperson Pervenche Berès said in a joint statement:

“The Socialists and Democrats fully support further progress towards the deepening of the European Economic and Monetary Union. These crucial discussions must be conducted in a transparent and democratic way and not behind closed doors between national experts.

“The Eurogroup’s recent decision to table proposals – including this one on the European Stability Mechanism (ESM), proposing to recruit its current president as special advisor – came as a surprise.

If this goes through, it will mean that the fate of the Eurozone will be solely in the hands of national experts. It is totally unacceptable that negotiations are being conducted behind the back of the European Parliament.

“For us, any reform of the ESM requires better democratic control, including strong involvement from the European Parliament.

“At a time where more Europe is needed, the European Parliament’s voice – the only democratically elected EU institution – must be heard”.