Presse

Rendre le marché du carbone viable crédibilise l’engagement de l’UE pour la Conférence de Paris sur le climat

Communiqué de la délégation socialiste française
Un marché du carbone viable pour un développement durable
Strasbourg – mercredi 8 juillet 2015 –

Le Parlement européen a adopté, aujourd’hui, un texte important pour produire plus proprement en Europe : il vise à relancer le marché européen du carbone qui, compte tenu de la surabondance de quotas, offrait un prix du carbone trop bas et donc inopérant.

Il faut remédier au déséquilibre entre l’offre et la demande de quotas CO2 : la solution retenue consiste en la création d’une « réserve de stabilité ». Cette réserve doit permettre d’ une part de régler le problème des excédents de quotas constitués ces dernières années et, d’autre part, de permettre un pilotage plus fin du marché face aux chocs affectant la demande

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L’appel des socialistes européens au Conseil européen

S&D message to the Euro Summit: « Urgent support and a fair deal for Greece are needed to save the Eurozone »

Statement by the S&D Group in the European Parliament, Tuesday, 7 July 2015

The Greek people spoke clearly in Sunday’s referendum, expressing that after five years of harsh austerity, the country is reaching the limits of what economic adjustment it can stand. It was also clear that a ‘No’ vote does not express a ‘No’ to Europe or to the euro, but a plea for more reasonable conditions of the country’s economic relationship with the rest of the Eurozone. On this basis, theGreek Government should come forward with new concrete proposals and all true Europeans should be fully engaged to prevent a ‘Grexit’ scenario. We must protect the project of Europe’s peaceful integration, guided by the principles of responsibility and solidarity.

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Après le referendum grec : l’euro, l’urgence de l’avènement du politique

Communiqué de la délégation socialiste française
Strasbourg – dimanche 5 juillet 2015 –

Les citoyens grecs se sont exprimés aujourd’hui, par la voie d’un referendum, sur les propositions faites par les institutions, l’ex-Troïka (Commission européenne, BCE, FMI). Ils les ont clairement rejetées car, pour eux, elles incarnaient la poursuite de l’austérité et ne réglaient pas la question de la dette. Ils doivent être entendus.

La délégation socialiste française continue de plaider pour un retour rapide à la table des négociations et s’opposera à ceux qui veulent humilier la Grèce en cherchant à l’exclure de la zone euro.

Mais ces négociations ne peuvent reprendre comme si rien ne s’était passé ; à l’urgence des créanciers vis-à-vis de leur débiteur doit répondre l’urgence politique : il faut mettre fin aux réunions de l’eurogroupe de la « dernière chance » qui tiennent plus de la réunion de marchands de tapis que de bâtisseurs de solution. Cette méthode aura été un piège mutuel pour la Grèce et l’Union européenne.

Parce que l’Euro est un projet politique et que la situation actuelle menace l’édifice dans son ensemble – les spéculateurs sont à l’affût d’un Grexit – il faut changer d’échelle et empêcher les opinions publiques européennes de se dresser les unes contre les autres.

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Il faut une union politique capable de piloter la zone euro

Interview de Pervenche Berès parue dans l’Opinion le dimanche 5 juillet 2015

Isabelle Marchais

Qui est responsable de l’échec des discussions sur la Grèce ?

Les torts sont partagés, même si personne ne veut avoir à endosser la responsabilité d’un échec. Il y a bien sûr une dimension grecque. Mais cette crise est aussi le révélateur d’un inachèvement de l’Union économique et monétaire et d’une incapacité de la zone euro à gérer une situation de ce type. Le FMI est là parce que l’Union européenne et la Commission avaient besoin de son expertise, mais aussi parce que Mme Merkel lui faisait davantage confiance qu’aux Européens. Or, si on regarde les cinq mois qui viennent de s’écouler, on voit que, au-delà des éléments de langage plus ou moins communs, le Fonds poursuivait des objectifs différents. Ce qui a contribué à une impasse.

Les créanciers ont fait des efforts en revoyant à la baisse l’excédent primaire réclamé au pays et les réformes exigées…

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La crise grecque n’est pas une crise grecque, mais une crise de la zone euro.

Article paru dans le Monde du samedi juillet 2015

Sous le soleil d’Aix-en-Provence, la brûlante question grecque

Le Monde.fr | Samedi 04.07.2015

Cette année, la 15e édition desencontres économiques d’Aix-en-Provence avait pour thème « Et si le travail était la solution ? ». Mais dans ce « mini-Davos » ensoleillé, le sujet brûlant du week-end était naturellement la Grèce, et l’issue du référendum prévu par le gouvenement Tsipras, dimanche 5 juillet.

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« Quelle que soit l’issue du référendum, nous allons dans l’inconnu. Il va y avoir un grand besoin de refaire de la politique derrière », martèle la députée européenne socialiste Pervenche Berès, pour qui, « depuis l’élection [du parti de gauche anti-austérité] Syriza, [en janvier 2015], on a assisté à une négociation de créanciers, alors que le cadrage politique de l’affaire est passé au second plan. Aujourd’hui, on touche du doigt le point central : l’euro est un projet politique. » Pour Mme Berès, « ce n’est pas le FMI qu’il aurait fallu pour aider la Grèce, mais la Banque mondiale, car le pays est à reconstruire ». Et d’appeler à « empêcher un Grexit, qui donnerait aux marchés un pouvoir [de nuisance] qu’ils pourraient utiliser quand ils le voudraient. »

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Le retrait de la directive sur le congé de maternité est un recul inacceptable pour les droits des femmes

Communiqué de la délégation socialiste française

La technique du retrait, ça ne marche pas !
Bruxelles – jeudi 2 juillet 2015 –

La Commission européenne a annoncé aujourd’hui le retrait de la directive sur le congé maternité.

Les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux condamnent ce choix et exigent de la Commission européenne une nouvelle proposition.

Il y a cinq ans maintenant que le Parlement européen a adopté une position ambitieuse sur ce dossier ; depuis, le Conseil des ministres bloque.

Pour les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux, « Mieux légiférer » ne peut consister à retirer les dossiers conflictuels. « Mieux légiférer », c’est assumer le débat politique sur les propositions législatives.

Parce que ce texte répond à plusieurs des préoccupations des citoyennes et citoyens, notamment afin de réconcilier vie professionnelle et vie privée, accroître la participation des femmes sur le marché du travail, soutenir le taux de natalité, ce dossier est emblématique des nouveaux acquis sociaux à arracher.

C’est pourquoi nous exhortons la Commission européenne à enfanter une nouvelle initiative législative dans les plus brefs délais.

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Les lanceurs d’alerte, les journalistes, les ONG, les représentants du personnel doivent être protégés. Ils sont les gardes-fous de la démocratie !

Madame,

Vous avez interpellé les députés européens à propos de la directive « Secret des affaires ». Nous vous remercions de votre vigilance sur les travaux du Parlement européen et vous félicitons du succès de la pétition que vous avez lancée. Une telle démarche fait vivre la démocratie européenne sur les grands sujets qui concernent l’ensemble des citoyens.

La délégation socialiste française partage totalement votre objectif : protéger les journalistes, leurs sources, les ONG et les lanceurs d’alerte, ainsi que l’information des citoyens.

Plutôt que de rejeter ce projet, les eurodéputé-e-s socialistes et radicaux sont mobilisés depuis le début pour en faire une directive de protection effective des journalistes et de leurs sources. En effet, nous savons qu’il y a encore en Europe des journalistes menacés, ainsi que leurs sources. Pensons à la Hongrie… ; c’est aussi avec leur situation en tête que nous menons notre travail de réécriture du texte.

Bien sûr, nous devons protéger l’innovation et le savoir-faire de nos entreprises : Airbus ou Michelin ne doivent pas pouvoir être espionnées par leurs concurrents, cela nul ne le conteste ! Mais les intérêts économiques, quand ils se matérialisent par des pratiques malhonnêtes et/ou contestables, ne doivent jamais primer sur l’intérêt général.

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Les Grecs avec l’Europe, l’Europe avec la Grèce

Déclaration de Pervenche Berès, présidente de la Délégation socialiste française

Bruxelles – mercredi 1er juillet 2015 –

Je salue l’action de tous ceux qui ont œuvré à la recherche d’un accord et, en premier lieu, l’action du président de la République et celle du ministre des Finances qui ont tout fait pour que le dialogue se poursuive. Ces efforts n’ont pas été vains.

Lundi tout semblait impossible. Grâce à l’engagement des socialistes européens et français, le débat a pu reprendre mardi avec de véritables propositions qui ouvrent des perspectives concrètes sur la renégociation incontournable de la dette.

Même si aujourd’hui un accord n’a pas été conclu, la porte doit rester ouverte.

Il appartient maintenant au peuple grec de se prononcer ; nous sommes à ses côtés. Quelle que soit sa réponse, la place de la Grèce est dans l’euro et chacun doit se préparer à reprendre le dialogue.

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Grèce : il est temps de construire une maison en pierre pour l’Union économique et monétaire

Tribune de Pervenche Berès parue dans le Huffington Post, le vendredi 26 juin 2015

L’Europe, avec la cinquième réunion « de la dernière chance » de l’Eurogroupe en dix jours, doit, selon nos souhaits et nos espoirs, aboutir à une solution entre Athènes et ses créanciers, samedi 27 juin. A trois jours d’une échéance fatidique qui menace l’Euro d’une sortie de la Grèce -le fameux « Grexit »- il est temps que la raison l’emporte pour déboucher sur un accord durable et global, comme le demande le président de la République.

Cette crise incroyable donne le spectacle affligeant d’une mauvaise tragédie dont les dirigeants européens et le FMI sont les acteurs, et les peuples européens, avec le peuple grec aux premières loges, les spectateurs. Elle montre l’urgence de changer le fonctionnement de la gouvernance économique : hormis le contexte politique et social, le cas grec n’est pourtant pas l’un des plus compliqués, tant les sommes en jeu sont dérisoires. Et, pourtant, l’Europe est au bord du précipice…

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Jacques Delors nommé citoyen d’honneur de l’Europe : une décision qui nous réjouit !

Communiqué de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen

Bruxelles – vendredi 26 juin 2015 –

C’est presque un paradoxe : c’est à l’occasion d’un Conseil européen où trop d’égoïsmes nationaux se sont manifestés – migration, situation de la Grèce, demande de Brexit, gouvernance économique – que Jacques Delors est nommé citoyen d’honneur de l’Europe.

C’est une belle décision qui nous réjouit. Chacun devrait s’en inspirer pour faire vivre l’esprit européen.

Après Jean Monnet et Helmut Kohl, cette reconnaissance du rôle de Jacques Delors pour son extraordinaire investissement dans la construction européenne doit servir de boussole à tous et d’abord aux chefs d’Etat et de Gouvernement en Europe. Il est l’avocat permanent de la solidarité au cœur de la construction européenne. Quel meilleur moment pour rappeler cette valeur sans laquelle il n’y a pas d’Europe ?

La méthode communautaire si chère à Jacques Delors doit revenir sur le devant de la scène face à la méthode intergouvernementale

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