Presse

Accord commercial avec la Tunisie : la nécessité d’un partenariat politique

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – jeudi 25 février 2016 –

Les eurodéputés socialistes et radicaux saluent l’adoption aujourd’hui d’une résolution et d’un règlement de nature à apporter un soutien concret de l’Union européenne à la transition démocratique tunisienne. Partisans du juste échange, nous estimons que le commerce, pour être utile, doit être au service des citoyens de l’Union européenne et des pays tiers. Il doit également encourager les efforts démocratiques de nos partenaires.

Avec les votes intervenus aujourd’hui, le Parlement européen propose une voie nouvelle : l’accord avec la Tunisie ne doit pas être un énième accord commercial, mais un partenariat, politique et économique, exemplaire.

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Quand le tabac a l’odeur de l’argent

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – jeudi 25 février 2016 –

Le tabac est la cause de 700 000 décès prématurés par an dans l’Union européenne : c’est une ville comme Francfort qui disparaît chaque année! C’est pourquoi les eurodéputés socialistes et radicaux sont à la pointe dans la lutte contre le lobby du tabac : une résolution sera adoptée lors de la prochaine session, après le débat organisé ce matin.

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Conseil européen, deuxième partie : beaucoup de bruit pour rien

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – samedi 20 février 2016 –

Les eurodéputés socialistes et radicaux prennent acte de l’accord intervenu hier soir. Parce que l’Union européenne s’est construite sur la non discrimination et la libre circulation, nous condamnons l’accord intervenu sur la question des prestations sociales, le « mécanisme de sauvegarde ». Rien ne peut justifier que deux travailleurs européens, payant les mêmes impôts et effectuant le même travail, aient des droits différents.

Sur la zone euro, nous saluons la détermination de François Hollande pour empêcher un droit de veto des pays non membres de la zone euro sur les décisions prises par ces derniers. L’accord est une victoire sur ce point, et nous nous en félicitons.

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Conseil européen : une première nuit utile

Communiqué de la délégation socialiste française au Parlement européen
Bruxelles – vendredi 19 février 2016 –

C’était notre principale crainte : que le dossier urgent, celui de la crise des réfugiés, soit otage des questions de politiques intérieures du Royaume-Uni. Cela n’a pas été totalement le cas, même si les décisions sont reportées à un sommet extraordinaire ultérieur, vraisemblablement le 5 mars. La compréhension manifestée à l’égard de la Grèce, que nous appelions de nos vœux dans un communiqué de presse dès le 26 janvier (http://www.deputes-socialistes.eu/schengen-alerte-enlevement-deurope/) va dans la bonne direction, même si ceux qui veulent abandonner la Grèce menacent toujours. Enfin, des voix se sont élevées pour condamner les mesures prises par l’Autriche : c’est un signe qui montre que les Européens sont un peu plus résolus qu’hier à faire face ensemble.

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Il faut redonner du sens à l’intérêt général européen. C’est un défi pour l’Europe, c’est le rôle de la France

Mardi 16 février 2016

Euractiv.fr

Quel rôle pour la France dans la refondation de l’Europe ?

Une tribune cosignée par la Délégation socialiste du Parlement européen : Eric Andrieu, Guillaume Balas, Pervenche Berès, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas.

L’Union européenne s’enfonce chaque jour un peu plus dans une crise sans précédent aux facettes multiples. Les attaques du 13 novembre ont choqué les Français et ébranlé, chez certains d’entre eux, les valeurs républicaines. Nous sommes convaincus qu’aucun pays ne pourra ni relever ces défis seul, ni se redresser sans l’Europe, a fortiori si celle-ci se désintègre.
Dans les crises récentes, l’Europe a trop souvent produit des décisions avec du ‘trop peu, trop tard’, avec une intégration sans responsabilité, sans véritable solidarité ; le doute s’est installé alors que l’Union européenne pourrait être le terrain permettant de redonner du souffle à notre horizon national. La construction européenne est vécue comme une addition d’interdépendances négatives n’ayant pas produit de solidarité. Elle met dangereusement en concurrence les États membres et les peuples. La méthode des petits pas, dès lors qu’elle s’est attaquée à des sujets relevant de la souveraineté partagée, est mise en échec. Maastricht n’a pas produit de politique économique européenne ; Schengen n’a pas produit de politiques communes d’asile, d’immigration ou de frontières extérieures.

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L’Europe peut accueillir dignement les réfugiés

Mardi 16 février 2016

Tribune commune parue dans Le Monde.fr
Par Pervenche Berès, Guillaume Duval et Yannick Jadot

La crise des réfugiés menace davantage encore le projet européen que n’avait pu le faire la crise de la zone euro après 2008. Pour avoir une chance de la surmonter sans défaire l’Europe, il faut desserrer le carcan de l’austérité. Le gouvernement français doit d’urgence faire des propositions en ce sens à nos partenaires, et notamment à nos voisins allemands que vous connaissez bien.
Il y a un an, le pire de la crise européenne paraissait derrière nous. Depuis 2010, de profondes transformations de l’architecture de la zone euro ont été mises en œuvre avec la création du Mécanisme européen de stabilité (MES) doté de 700 milliards d’euros, le démarrage de l’Union bancaire qui devrait permettre de dissocier les difficultés du système financier et celles des États ou encore la décision de la Banque centrale européenne d’intervenir systématiquement en cas de spéculation excessive et d’injecter plus de 1 000 milliards d’euros pour soutenir l’économie européenne.

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Face au dumping chinois, l’Europe doit se défendre

Tribune parue dans Libération
Le lundi 15 février 2016

Par les eurodéputés socialistes et radicaux : Eric Andrieu, Guillaume Balas, Pervenche Berès, Jean-Paul Denanot, Sylvie Guillaume, Louis-Joseph Manscour, Edouard Martin, Emmanuel Maurel, Gilles Pargneaux, Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, Virginie Rozière, Isabelle Thomas.

Accorder le statut d’économie de marché à la Chine risque fort de fragiliser économiquement l’Europe. Persévérer dans cette erreur, c’est prendre le risque de faire imploser l’Union.

La Chine n’est pas une économie de marché. Elle ne remplit qu’un des cinq critères requis pour prétendre à ce statut. Elle a choisi une stratégie de dumping qui ravage déjà les économies européennes. Le sujet est d’importance : loin d’être anecdotique ou procédurale, accorder le statut d’économie de marché à la Chine empêcherait la Commission européenne d’opposer des mesures antidumping aux produits chinois. Ces derniers sont pourtant vendus à des prix injustement bas grâce aux subventions massives et à la course au moins-disant social et environnemental dont ils bénéficient. Des centaines de milliers d’emplois industriels sont menacés. Ce n’est pas un hasard si ni les États-Unis, ni le Canada, ni le Japon n’ont l’intention de s’engager sur une voie si périlleuse… Nous devons travailler à une position commune pour éviter toutes mesures de rétorsions de la part des autorités chinoises.

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