Monsieur le Président, Madame la Commissaire, regardez ce qui se passe quand, au Parlement européen, tout le monde travaille ensemble et lorsqu’un migrant est considéré aussi comme un travailleur: le succès est au rendez-vous!
Lorsque je regarde le résultat de cette négociation, s’agissant des travailleurs saisonniers venus de pays tiers, pour une fois je vois une piste d’espoir. Je le dois à mes deux collègues qui m’entourent, Claude Moraes, Alejandro Cercas mais aussi à Sergio Cofferati et à d’autres.
J’espère que, sur la base de cette dynamique, ce qu’ils ont réussi à inscrire dans ce texte, à savoir qu’un travailleur migrant doit avoir les mêmes droits et les mêmes conditions qu’un travailleur européen, le principe « à travail égal, droit égal » devienne la vraie règle d’or de l’Union européenne.
Je souhaite vraiment que ce concept de solidarité, qui fait que chacun a droit à un travail décent, d’où qu’il vienne et quel que soit le pays de l’Union européenne où il travaille, devienne la clé de voûte de ce modèle social européen qui est loin d’être dépassé et qui est même notre piste d’avenir.