Newsletter avril 2011



Edito du mois d’avril 2011 par pervencheberes


Intervention de Pervenche Berès sur la modification du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en ce qui concerne un mécanisme de stabilité pour les Etats membres dont la monnaie est l’euro
Strasbourg, 9 mars 2011Monsieur le Président, il y a trois ans, on nous avait dit: « c’est la der des ders, il n’y aura plus de révision du traité ». Le réalisme nous conduit aujourd’hui à le faire. Or, le traité de Lisbonne prévoit pour la première fois des pouvoirs réels pour le Parlement européen dans une révision des traités. Ici, nous sommes saisis d’une proposition qui ignore les droits de ce Parlement européen et qui, dans une matière communautaire qui est la matière de la politique monétaire, nous propose un mécanisme intergouvernemental.

J’en tire deux enseignements: le premier, c’est que je souhaite que nos collègues qui vont négocier, en notre nom, puissent au maximum modifier la proposition, telle qu’elle nous a été transmise, pour « recommunautariser » le mécanisme. Puis, je souhaite aussi que cette révision du traité soit la dernière qui intervienne sans convention et sans intervention du Parlement européen.

Ce Parlement européen a des propositions à faire et nous savons que pour la survie de la zone euro, il nous faudra aller plus loin dans une révision du traité ou dans une coopération renforcée.

Intervention de Pervenche Berès le 5 avril 2011 lors du débat de plénière sur les conclusions du Conseil européen des 24-25 mars 2011

Madame la Présidente, Messieurs les Présidents, après cette crise, dans la compétition mondiale, quelle est la meilleure arme de l’Union européenne? Vous l’avez définie vous-mêmes: la stratégie pour l’Union européenne 2020.
Or, lorsque je regarde ce que vous faites en matière de gouvernance économique, j’ai l’impression qu’il y a là une contradiction absolue. Car si l’on regarde le pacte de stabilité, la gouvernance économique, vous êtes en train de passer d’une stratégie de coordination à une stratégie de surveillance, qui se traduit par la transformation d’un consensus de Washington en un consensus de Bruxelles. Lorsque vous parlez de réformes structurelles, vous parlez de baisse des salaires, d’augmentation de l’âge de la retraite.
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Communiqués de la Délégation socialiste française
Mobilisation du Fonds d’ajustement à la mondialisation dans le cadre d’un plan de licenciement d’Unilever

Mardi 5 avril 2011

A l’occasion du vote du Parlement européen sur la mobilisation de 323 820 euros du fonds d’ajustement à la mondialisation (FEM) pour 634 salariés licenciés par l’entreprise Unilever en République tchèque, le groupe socialiste et démocrate a déposé un amendement demandant plus de visibilité sur les opérations financières des grandes multinationales concernées par des dossiers du FEM.

« Nous assistons actuellement à un mouvement de fusions-acquisitions sur le marché des soins corporels où les grands acteurs Colgate Palmolive et Unilever se revendent certaines entités pour satisfaire aux exigences de l’autorité de concurrence européenne et mieux se partager le marché par la suite. Ces opérations ne répondent pas à une stratégie industrielle mais à une logique purement financière où les salariés, qui passent d’un groupe à l’autre sans consultation, sont les variables d’ajustement, » dénonce Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen.
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Modification simplifiée du Traité
Mercredi 23 mars 2011

Avec une forte majorité, la délégation socialiste française au Parlement européen a voté aujourd’hui la modification simplifiée du Traité afin de mettre en place un mécanisme de stabilité pour les Etats membres dont la monnaie est l’euro.
« Cette modification du traité est une révision de convenance qui ne permettra pas de résoudre l’absence de réponse crédible à la crise économique et sociale actuelle, mais il est essentiel que le Parlement européen puisse intervenir sur la conditionnalité de ce mécanisme, explique Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales. « La bataille pour l’investissement et l’emploi devra être menée dans le paquet gouvernance économique», ajoute l’eurodéputée
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Communiqué de presse du Parti socialiste
L’Europe adopte un pacte de régression, les socialistes proposent une autre voie.

Conseil Européen des 24 et 25 mars.

Le Conseil des Chefs d’État européens réuni à Bruxelles les 24 et 25 mars s’est accordé sur le contenu d’un « Pacte pour l’Euro » qui reprend l’essentiel du prétendu « Pacte de compétitivité » voulu par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Alors que l’économie européenne ne renoue pas avec la croissance et que l’Union compte désormais plus de 16 millions de chômeurs, les conclusions du Conseil européen imposent des choix dangereux : une austérité renforcée, des coupes sombres dans les dépenses publiques, remettent en cause le financement des filetsde protection sociale et appellent à de nouveaux relèvements de l’âge de départ à la retraite tout en promouvant la flexibilité du marché du travail. (…)
Aucun engagement véritable n’est pris pour la mise en place d’une taxe européenne sur les transactions financières, dont le principe, sous l’impulsion des Socialistes européens, a pourtant été voté par le Parlement Européen au début du mois. (…)
Le Parti socialiste refuse ces conclusions inefficaces sur le plan économique et injustes sur le plan social. Nous demandons, dans les assemblées parlementaires, aux côtés de nos partenaires du PSE et dans les mouvements sociaux, que la gouvernance économique de l’Union soit autre chose qu’un arsenal de sanctions contre les États refusant la saignée sociale prônée par la droite européenne.
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La Croix

Mercredi 16 mars 2011

Pervenche Berès, députée socialiste européenne : « Le gouvernement économique n’intègre pas d’objectifs sociaux »
Les ministres européens des finances ont durci hier la discipline budgétaire du pacte de stabilité. L’eurodéputée Pervenche Berès (PS) craint que l’Europe néglige les investissements nécessaires dans l’éducation, la formation et la recherche au nom de l’orthodoxie budgétaire.

Une commission spéciale du Parlement européen envisage une harmonisation des politiques fiscales et un budget européen entre 5% et 10% du PIB, en contrepartie d’une diminution des budgets nationaux.
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Euractiv

Mardi 29 mars

Parmi les réformes visant à résoudre la crise de la dette publique figure la création d’un Trésor européen. Celui-ci permettrait de fournir une expertise autonome sur la situation financière des Etats membres et leurs besoins. « Il constituerait une sorte de contrepoids à la Banque centrale européenne, explique Pervenche Berès. Une approche unique de la gestion budgétaire des Etats membres n’est pas possible, certains ont besoin d’une marge de manœuvre plus importante.»
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« Pour sortir de la crise on a besoin de travailler ensemble » – Pervenche Berès
Mercredi 31 mars

Suite à la crise, le Parlement européen a mis en place une commission spéciale chargée de réfléchir aux leçons à tirer et à la stratégie pour éviter qu’un tel épisode ne se reproduise. Le rapport final de cette commission a été présenté lundi 28 mars par la Française Pervenche Bérès (Socialistes et démocrates). Il a été élaboré en collaboration avec les parlements nationaux et propose une vision de long terme commune à toute l’Europe. Interview.

Quel est le but de votre rapport, élaboré au sein de la commission spéciale sur la crise économique, financière et sociale ?
Pervenche Berès
: C’est un rapport qui se projette à assez long terme. Le principal message est que si on veut tirer les leçons de la crise, on aura besoin de beaucoup de réaménagements du traité (régissant le fonctionnement de l’UE, ndlr). Certains aménagements ont été faits et validés par le Parlement européen. C’est une étape. Il faut que le Parlement européen soit associé à la procédure, sinon ce n’est pas démocratique. (…)
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Agence France presse
Pacte pour l’euro: le PS dénonce « un pacte de régression »

25 mars 2011

Le PS a dénoncé vendredi le « pacte pour l’euro » décidé par le Conseil européen à Bruxelles comme « un pacte de régression » et réclamé « autre chose qu’un arsenal de sanctions contre les Etats ».
Le PS « refuse » les conclusions du sommet européen, « inefficaces sur le plan économique et injustes sur le plan social », indiquent dans un communiqué l’eurodéputée Pervenche Berès, présidente de la Commission emploi et affaires sociales du Parlement européen et les secrétaires nationaux Jean-Christophe Cambadélis (Europe, international), Michel Sapin (économie), Liêm Hoang-Ngoc (adjoint à l’économie).
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RTBF.be
Face à l’info – La crise financière
Pour écouter l’émission

Jeudi 14 avril 2011 : Pervenche Berès intervendra lors de la conférence annuelle de l’ Alliance Européenne de Santé Publique « Europe 2020: Delivering a healthy and sustainable future for all ? » lors de la table ronde « Social and Employment targets in the Europe 2020: opportunities or threats to healthy standards of living in Europe? »

Pour voir le programme

Du lundi 18 au mardi 19 avril 2011 : Délégation de la commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen à Varsovie

Mercredi 20 avril 2011 à 15h : Pervenche Berès interviendra au seminaire organisé par le Centre nationale de la fonction publique territoriale. « L'(In)soutenabilité des finances publiques » avec le lors de la table ronde  » La soutenabilité des finances publiques: discerner et choisir à l’épreuve de la contradiction des valeurs. »
Pour voir le programme

Mercredi 20 avril 2011 à 18h : Pervenche Berès conclura les débats de la rencontre des associations lors Journée de l’ Année européenne du Volontariat à l’Hôtel de Villle de Paris.